Le projet de transfert de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est la source de nombreuses controverses depuis des années et cela semble prendre un nouveau tournant…
Des débats sur plusieurs niveaux
Les pros et les antis mènent une bataille acharnée, aussi bien sur le plan politique, économique que judiciaire.
Intervention Européenne
En 2014, Bruxelles a décidé d’intervenir et a mis en demeure la France.
Elle lui reproche de ne pas avoir tenu compte de certaines conséquences environnementales connexes à la construction de l’aéroport dans son enquête.
Elle demande à la France de se mettre en adéquation avec le droit européen.
En attendant que sa situation soit régularisée, les travaux resteront suspendus, ce qui est une bonne chose pour nous qui aimons la nature.
En réponse à cette mise en demeure, l’État a publié en juin 2015 une synthèse environnementale annexée au prochain schéma d’aménagement du territoire (Scot) de Nantes Saint-Nazaire.
Cependant ce n’est pas la fin des procédures judiciaires. Ce n’est qu’en décembre 2016 que le Scot a été approuvé par l’assemblée métropolitaine, et il doit maintenant être examiné par la Commission Européenne.
Celle-ci n’a pas spécifié de date à laquelle elle approuvera ou non cette étude. Les travaux ne pourront donc pas commencer avant que Bruxelles rende sa décision, ce qui pourrait encore prendre plusieurs mois.
Cette attente est une aubaine pour les opposants au projet, qui y voient là un délai supplémentaire pour faire valoir leurs arguments. De plus, des politiques s’opposent à cette construction, comme le candidat PS Benoit Hamon ou encore le sénateur maire de Saint Sebastien sur Loire Joel Guerriau.