Une technique permet d’utiliser les fondations de bâtiments, plus précisément les pieux de soutènement pour extraire les « calories du sol » et chauffeur les bâtiments.
Le concept des pieux géothermiques est relativement simple. Dès lors que la construction d’un bâtiment nécessite de réaliser des pieux, il peut-être judicieux de les utiliser en tant que surface d’échange thermique.
Utiliser les pieux géothermiques dans les fondations
Le procédé qui a reçu l’avis technique du bâtiment (CSTB) en 2012, conjugue plusieurs avantages. Il transforme une contrainte structurelle en atout énergétique.
Les pieux sont les fondations profondes les plus couramment mises en œuvre. L’intégration des équipements géothermiques – échangeurs de chaleur – impose des modifications minimes et n’engendre qu’un faible surcoût, largement compensé par les économie d’énergie et de CO2 générées.
La géothermie permet de chauffer en hiver en extrayant la chaleur du sol et de rafraîchir un bâtiment en été en réinjectant sa chaleur dans le sol.
Un chauffage de plus en plus écologique
Les aménageurs de quartiers et maîtres d’ouvrage de bâtiment mettent en œuvre des techniques de chauffage destinées à réduire la part des énergies fossiles. La production d’électricité par les captages d’énergie solaire est désormais utilisée pour répondre aux besoins en chauffage de certains bâtiments, en totalité ou partiellement.
La Compagnie parisienne de chauffage urbain (CPCU) fournit de la chaleur issus de vapeur d’eau à partir de différentes sources. Elle va faire passer la part des énergies renouvelables ou de récupération de 39% en 2013 à 56% en 2016 avec, outre la valorisation des déchets ménagers, majoritaire, la biomasse, les biocarburants, la géothermie.
Sans générer de chaleur, les toitures et murs végétalisés ont la vertu de réduire les amplitudes thermiques et donc ainsi de réduire la consommation d’énergie dédiée au chauffage.